L’objectif clé du coaching pourrait être d’obtenir des résultats financiers immédiats.
Cependant, les objectifs du coaching sont souvent plus diffus – par exemple, ils peuvent concerner une gestion plus efficace des relations clients ou développer une approche plus nuancée lors de la communication avec des pairs ou des subordonnés, plutôt que d’augmenter la rentabilité à court terme.
Nous pouvons résumer le coaching en entreprise comme un processus de réflexion à deux ou à plusieurs dans le cadre du coaching d’équipes, permettant d’optimiser sa performance individuelle au service de la performance collective.
Concrètement, la formule de calcul du retour sur investissement consisterait à soustraire les coûts du coaching de la valeur estimée des résultats du coaching et à l’exprimer en pourcentage ([bénéfices estimés du coaching – coûts du coaching / coûts du coaching] x 100 %).
Mais cela n’est pas toujours possible à matérialiser.
Le retour sur investissement variera d’une mission de coaching à l’autre. Le fait est qu’il existe une source respectable de preuves suggérant qu’un coaching « efficace » offre un bon retour sur investissement, peut-être jusqu’à 500 %, peut-être même plus.
Bien sur la qualité du coaching et le choix du coach joueront évidemment un rôle clé dans la détermination de l’efficacité du coaching et donc du ROI.
Quels sont les points à prendre en compte ?
1/ Le travail du coaché voire de l’équipe va porter sur l’étude de l’existant.
Il va mettre en exergue des stratégies à suivre en alignement avec les objectifs de l’entreprise.
Le coaché assimile des faits, développe de nouvelles compétences et adopte de nouveaux comportements qui ne lui ont pas été prescrits ou enseignés mais qu’il a découvert de l’intérieur.
Le coaching va par la prise de conscience simplifier la prise de décision, apporter du dynamisme au sein de l’équipe.
Le travail va porter sur les projections d’objectifs de performances et des objectifs clés pour l’entreprise. Il va agir sur les stratégies de management.
L’amélioration des performances est essentielle et la façon dont on obtient et pérennise ce résultat est au cœur du processus.
2/Le coaching en entreprise permet de travailler avec les coachés sur leur productivité et leur efficacité. Plusieurs études de l’ICF (International coaching federation) montrent plus de 70% de satisfaction en ce sens.
3/ Le coaching en entreprise aide à développer les compétences en communication entre les membres de l’équipe.
Ainsi 72% des entreprises constatent une nette amélioration sur ce facteur.
Le coaching a pour vocation de vous permettre de trouver des ressources intérieures pour favoriser le changement : oser dire, développer son affirmation de soi, être assertif, gérer des situations émotionnelles fortes et éviter qu’elles ne dégénèrent en conflits sont des demandes assez fréquentes.
4/ Le coaching en entreprise développe la capacité de résilience dans des situations économiques incertaines, c’est-à-dire la capacité d’une personne ou d’une équipe, à résister à une épreuve brutale et à en tirer parti pour se renforcer : meilleur mental, meilleur comportement, meilleure capacité d’adaptation…
5/ Le coaching dans les entreprises restaure la confiance qui a pu être détériorée par des crises telles que fusion, restructuration, licenciement économique mais aussi de façon plus contemporaine avec la généralisation du télétravail.
Celui-ci impose de réfléchir aux pratiques managériales associées avec un plus grand nombre de salariés concernés qui sont de plus en plus à recherche d’une autonomie dans leur activité professionnelle.
L’étude ICF montre que 80% des entreprises qui font appel au coaching professionnel ont constaté une nette amélioration dans leur confiance de leurs capacités et celle de l’entreprise à rebondir.
Dans les pays anglosaxons ou le coaching en entreprise est largement adopté depuis les années 1980, mais aussi en Australie ou le retour sur investissement dépasse largement les 3 chiffres.
En plus du ROI, c’est aussi une vision différente de la vie en entreprise. Il faut que ces investissements ne soient plus considérés comme des charges mais comme des sources de futurs bénéfices intrinsèquement liées aux options stratégiques.